l’Association

Faire groupe. S’aimer bien en faisant ce qu’on aime bien. Le faire ensemble parce que c’est aussi comme ça qu’on s’aime bien.
Nous sommes plusieurs compagnies.
Nous sommes plusieurs compagnies et – parce qu’on a déjà exploré, inventé, collaboré, crée ensemble – nous avons fait le constat que nous nous aimions bien.
Pas que nous nous aimions bien parce qu’on était obligé ou contraint de bien s’aimer, mais parce que nous partageons des pratiques et des visions du monde communes.
Et, parce qu’on partage des pratiques et des visions communes, nous avons décidé de nous associer.
Nous nous associons pour notre sensibilité commune dans la manière de créer, de penser des espaces et des écritures
dramaturgiques.
Nous nous associons car nous avons en commun les propos de nos spectacles, des sujets à la fois sensibles et percutants, poétiques et politiques.
Nous nous associons car nous avons envie, par le biais de nos créations, de nous mêler à la vie d’un quartier, à la vie des habitant.e.s, à la vie tout court.
Nous nous associons pour résister, avec douceur, à l’érosion du collectif.
Nous nous associons parce que nous nous aimons bien.

Nous avons à cœur de ne pas trop dénaturer le paysage urbain et la vie existante.
Notre groupe se mêlera donc à la vie d’un quartier, à la ville et à ses flux.
Sans s’enfermer, car nos spectacles ne sont pas faits pour ça, et nos idées moins encore.
Rester à portée et passer devant les fenêtres, les portes, parfois y frapper. Faire vivre nos histoires dans un lieu donné, afin qu’un bout d’elles s’y imprime. Créer du mouvement, inviter à l’exploration, à un pas de côté vers nos imaginaires.
Tenter, avec une programmation de 8 spectacles, de créer du lien avec des habitant.e.s, sans dénaturer leur habitat, et peut-être toucher celles et ceux qui ne se sentent pas concerné.e.s, pas invité.e.s.
Créer une mêlée, mélanger les foules, festivalières ou passantes. Proposer de s’arrêter pour échanger et partager, autour de nos récits ou des leurs.
Nous envisageons ce collectif simplement, ouvert sur le quartier, sans autre scénographie que celle exista.